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Il y a deux grandes familles de logiciels : les logiciels « libres », et les logiciels « propriétaires ». Laissons au Guide d’autodéfense numérique (tome 1, 2ème édition) le soin de nous initier à ces deux mondes :
Pour comprendre la différence entre ces deux types de logiciels, on utilise souvent la métaphore du gâteau. Pour faire un gâteau, il faut une recette : il s’agit d’une liste d’instructions à suivre, des ingrédients à utiliser et d’un procédé de transformation à effectuer. De la même façon, la recette d’un logiciel est appelée « code source ». Elle est écrite dans un langage fait pour être compréhensible par des êtres humains. Cette recette est ensuite transformée en un code compréhensible par le processeur, un peu comme la cuisson d’un gâteau nous donne ensuite la possibilité de le manger.
Les logiciels propriétaires ne sont disponibles que « prêts à consommer », comme un gâteau industriel, sans sa recette. Il est donc très difficile de s’assurer de ses ingrédients : c’est faisable, mais le processus est long et compliqué. […]
Les logiciels libres, au contraire, livrent la recette pour quiconque veut comprendre ou modifier le fonctionnement du programme. Il est donc plus facile de savoir ce qu’on donne à manger à notre processeur, et donc ce qui va s’occuper de nos données.
Pour nous, qui aimons mettre les mains dans le cambouis et nous occuper de nos affaires, les logiciels libres sont évidemment plus attrayants : ils offrent la possibilité, à qui en a les compétences, de corriger les problèmes qui nous embêtent, d’y ajouter les fonctionnalités qui leur font défaut… après quoi, écrire de nouveaux logiciels, depuis zéro, finit par relever de l’évidence. Au contraire, lorsqu’on utilise un logiciel propriétaire, on ne peut qu’attendre et espérer que son éditeur réponde à nos besoins en y apportant les corrections et améliorations souhaitées, dans la prochaine version, contre espèces sonnantes et trébuchantes : comme une voiture dont le capot serait soudé, impossible à ouvrir.

De plus, comme le dit l’ouvrage cité ci-dessus, « le mode de production des logiciels libres est peu compatible avec l’introduction de portes dérobées  [1] », ce qui devrait résonner positivement pour quiconque n’aime pas inviter la police politique et ses micros à ses réunions.

Allons donc maintenant voir, au-delà de ce tableau quelque peu « binaire », comment nous nous sommes rapportés aux logiciels, et en particulier aux logiciels libres.

[1] « Fonctionnalité inconnue de l’utilisateur légitime, qui donne un accès secret au logiciel », Wikipedia.

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Borroka ! Désormais disponible en librairie


Cet abécédaire du Pays basque insoumis a été rédigé en vue du contre-sommet du G7 qui se tiendra en août 2019 à Biarritz. Il a été pensé comme une première rencontre avec un territoire et ses habitants. Car le Pays basque n’est ni la France au nord, ni l’Espagne au sud, ou du moins il n’est pas que l’Espagne ou la France. On s’aperçoit en l’arpentant qu’y palpite un monde autre, déroutant : le monde en interstices d’un peuple qui se bat pour l’indépendance de son territoire. Borroka, c’est la lutte, le combat, qui fait d’Euskadi une terre en partie étrangère à nos grilles d’analyse françaises. C’est de ce peuple insoumis et de sa culture dont il sera question dans cet ouvrage.
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