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« attaque de la publicité »
les trois nominés sont :
1.
Les 118 bris de vitres de sucettes J.-C. Decaux à La Rochelle
dans la nuit du 15 au 16 juin 2009.
2.
Les 400 bris de vitres de sucettes J.-C. Decaux à Besançon au cours de l’année 2010, pour un total de 826 entre 2010 et 2013.
3.
Les 75 écrans LCD publicitaires détruits dans le Métro parisien, entre mai et septembre 2010.
« Atteinte au service public et prise d’otage des usagers »
les trois nominés sont :
1.
Les incendies de l’hiver 2005-2006 qui ont détruit six agences ANPE : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), Caen centre, Limoges Ventadour, Lille Hellemmes, et les six tentatives infructueuses supplémentaires : Paris Jaurès, Dijon Corroyeurs, Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), Perpignan Kennedy, Pau Université et Cenon (Gironde).
2.
Les 4 fers à béton posés dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 sur les caténaires des lignes TGV nord (Fresnoy-la-Rivière et Montagny-Sainte-Félicité), est (Colombs-en-Valois) et sud-est (Pasilly).
3.
Les incendies d’établissements scolaires de la rentrée 2010 : 13 août une école primaire de Seine-Saint-Denis ; 28 août une école primaire de Brest ; le 18 octobre un lycée de Montpellier ; le 19 octobre un collège du Mans ; le 21 octobre un collège de Dijon ; le 23 octobre un lycée de Laon ; le 26 octobre un collège de Dun-sur-Meuse ; le 27 novembre un collège de Nîmes.
« élections et partis politiques »
les trois nominés sont :
1.
Le sabotage coordonné des relais de télévision et de radio de Millau le soir du premier tour de l’élection présidentielle 2007.
2.
Les incendies, les bris de porte, de façades et de fenêtres des permanences politiques toujours lors de la campagne présidentielle de 2007, souvent accompagnés de tags comme « un pavé dans l’urne » ou « a voté ». Le 23 janvier, Paris, le QG de campagne de Nicolas Sarkozy. Le 29 janvier, Paris, la permanence UMP du 5ème arrondissement. Le 30 janvier, Paris, la permanence UMP du 12ème. Le 1er février, Paris, la permanence UMP du 10ème. Le 5 février, Paris, les permanences PS du 3ème et 5ème. 7 février, Paris, le siège des Verts du 10ème. 12 février, Paris, les permanences UMP du 10ème, 11ème et 17ème et la permanence PCF du 9ème. 20 février, Paris, trois permanences UMP dans le 12ème et le 16ème. Le 23 février, Lyon, le local du PS du 3ème. Le 24 février, Chartres, la permanence UMP. Le 5 mars, Lyon-Villeurbanne, le local UDF dans le 5ème, ceux de l’UMP et du PS à Villeurbanne. Le 26 mars, Plessis-Robinson, le siège du PS des Hauts-de-Seine (incendie). Le 27 mars, Nogent-sur-Marne la permanence UMP (incendie). Le 28 mars, Villeurbanne, la permanence UMP (tentative d’incendie). Le 31 mars, Avignon, le local du PS (incendie). Le 7 avril, Paris, la permanence UMP du 13ème. Le 8 avril, Quimper, la permanence UMP. Le 11 avril, Castres, la permanence UMP. Le 12 avril, Rouen, la permanence UMP (tentative d’incendie). Le 17 avril, Limoges, la permanence UMP. Le 20 avril, Paris, la permanence UMP du 18ème. Le 21 avril, Rennes, la permanence UMP. Le 23 avril, Montréal, le local UMP (tentative d’incendie). Le 30 avril, Guéret, la permanence UMP (incendie).
3.
Les attaques de permanences du Parti Socialiste en opposition aux expulsions sur la ZAD lors de l’automne 2012 : Millau, Paris (5ème, 11ème, Montreuil, Les Lilas…), Limoges, Arles, Besançon, Tulle, Nancy, Bordeaux, Douarnenez, La Rochelle, Périgueux, Lons-le-Saunier (deux fois), Lyon, Reims, Niort, Cherbourg, Toulouse…
« solidarité avec les prisonniers et les sans-papiers »
les trois nominés sont :
1.
La campagne précédant le procès des incendiaires du Centre de Rétention de Vincennes fin 2009-début 2010. La cible, les distributeurs automatiques de billets (DAB) et les vitrines de banques ayant livré des sans-papiers à la police. Paris, 5 décembre 2009, 60 DAB détruits. Paris, 19 janvier, incendie de 2 DAB. Grenoble, le 21 janvier, d’autres DAB. Paris, le 23 janvier, 27 DAB détruits puis 2 autres le 8 février et encore 2 le 11 du même mois. Le 27 février un DAB à Strasbourg.
2.
La campagne de 2008 en solidarité avec les prisonniers placés sous juridiction anti-terroriste, accusés d’avoir transporté des fumigènes lors d’une manifestation de soutien aux sans-papiers. Des attaques sont commises tous azimuts sur les entreprises accusées de participer à la chasse aux sans-papiers : la BNP à Lille le 23 avril ; Air France à Paris le 29 avril ; Air France, la PAF, Bouygues et la BNP à Lyon le 8 juin ; l’APIJ (chargée des programmes immobiliers de la justice) à Paris le 12 juin ; une agence Bouygues et une d’Air France à Paris le 13 juin ; des incendies simultanés de voitures diplomatiques, de voitures d’Eiffage et de la mairie de Paris le 16 juin. Entre le 8 et le 16 juin à Grenoble, de nouveau des destructions d’agences Air France, Bouygues, BNP… puis enfin deux agences BNP, une à Lille le 19 juin et l’autre à Paris le 3 juillet.
3.
Les attaques fin 2004-début 2005, contre l’entreprise Bouygues qui construit certains centres de rétention. Le 12 décembre, Lyon ; 17 décembre, Amiens ; 18 décembre, Lyon à nouveau ; le 20 décembre, Paris et Villeurbanne ; le 21 décembre, Paris ; le 22 décembre, Paris à nouveau ; le 31 janvier, Lyon ; le 14 février, Amiens ; le 22 février, Paris ; le 23 février, Villeurbanne ; le 26 février, Lille ; le 28 février, Paris ; le 11 mars, Grenoble ; le 31 mars, Marseille ; le 30 juin, Lyon.
« acte décalé »
le nominé est :
L’incendie le 21 décembre à Ramonville près de Toulouse de l’entreprise Vinci consulting (qui n’a rien à voir avec l’entreprise Vinci constructrice d’aéroport) en solidarité avec la lutte de Notre-Dame-des-Landes.
L’ennemi ne nous fait pas face, il nous entoure et nous traverse. Depuis, au moins, les enseignements tirés des limites de l’antimondialisation, la cible s’est diffractée : le pouvoir n’est pas concentré mais diffus, l’attaque doit l’être tout autant. (...)