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la France d’après… on la brûle

Extrait d’une publication à numéro unique diffusée suite aux manifestations post-électorales de 2007.

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Désertion

  • Incipit vita nova
  • Odyssée post-CPE
  • Y connaissait degun, le Parisien
  • Fugues mineures en ZAD majeure
  • Mots d’absence
  • Tant qu’il y aura de l’argent

Trajectoires I - 1999-2003 – L’antimondialisation

  • Millau-Larzac : les coulisses de l’altermondialisme
  • Genova 2001 - prises de vues
  • Les points sur la police I
  • Les pieds dans la Moqata
  • OGM et société industrielle

Savoir-faire

  • Mano Verda - Les mains dans la terre
    • Les pieds dans les pommes
    • Agrisquats – ZAD et Dijon
    • Cueillettes, avec ou sans philtres
      • Récoltes sauvages
      • Correspondance autour des plantes et du soin
      • Des âmes damnées
  • Interlude
  • Devenirs constructeurs
    • Construction-barricades-occupation
      • 15 ans de barricadage de portes de squats
      • Hôtel de 4 étages VS électricien sans diplôme d’État
      • Réoccupation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
    • Constructions pérennes–installations agricoles
    • Maîtrise technique
      • Chantiers collectifs
      • Apprentissage et transmission du savoir
      • Outils et fabrique
    • Gestes et imaginaire

Fêtes sauvages

  • Prélude
  • Faire la fête
    • Entretien avec M. Carnaval, M. Free et Mme Party
    • Communautés des fêtes
      • Suite de l’entretien avec M. Carnaval, M. Free et Mme Party
      • Carte postale : Italie – La scherma
  • Éruption des fêtes sauvages
    • La fête prend le terrain : un jeu avec les autorités
      • Carnaval de quartier
      • Une Boum de gangsters
      • Compétition d’apéros géants 2009-2011
    • La fête garde la main : s’affirmer, revendiquer, s’imposer
      • Free Parties : génération 2000
      • Les karnavals des sons
      • Carnaval de la Plaine
    • La finalité des fêtes
      • Street parties : Making party a threat again…
      • Carte postale : La Guelaguetza d’Oaxaca
  • Le sens de la fête
    • Fêtes et créations d’imaginaires
      • L’imaginaire des nuits du 4 août 2011
      • Vive les sauvages !
    • Quand l’imaginaire devient tradition, coutume, culture
    • Jusqu’au bout de la fête
      • Le Banquet des nuits du 4 août
      • Ivresse, transe et Petassou

Trajectoire II - 2003-2007 – Emportés par la fougue

  • Trouver une occupation
  • Un Centre Social Ouvert et Autogéré
  • CPE, le temps des bandes
  • Les points sur la police II

La folle du logis

  • Prélude
  • Retour vers le futur
  • Mythes de luttes
    • Entretien de Wu Ming 5 et Wu Ming 2
    • Intervento
  • Figures, héros et traditions
    • Lettre à V pour Vendetta
    • Survivance
    • Entretien avec La Talvera
  • Fictions politiques

Habiter

  • Les 400 couverts à Grenoble
    • La traverse squattée des 400 couverts
    • Le parc Paul Mistral
  • Vivre en collectif sur le plateau de Millevaches
  • Nouvelles frontières
  • Matériaux pour habiter

Trajectoires III - 2007-2010 – C’est la guerre

  • la France d’après… on la brûle
  • Serial sabotages
  • Fatal bouzouki
  • La caisse qu’on attend…
  • Les points sur la police III

Hackers vaillants

  • Lost in ze web
  • Ordre de numérisation générale
  • pRiNT : des ateliers d’informatique squattés
  • Et avec ça, qu’est-ce qu’on vous sert ?
    • imc-tech
    • Serveurs autonomes
  • Logiciels libres
    • Nocturnes des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
    • Logiciels : de l’adaptation à la production
    • Et si le monde du logiciel libre prenait parti ?
  • Hackers et offensive
    • Entretien avec sub
    • Pratiques informatiques « offensives »
  • Post scriptum
  • Chronologie

Intervenir

  • Prélude
  • Le marteau sans maître
  • Énonciation et diffusion
  • Féminismes, autonomies, intersections
  • Ancrages - Les Tanneries, 1997 - 20..
  • Rencontres avec le monde ouvrier
    • Une hypothèse
    • Aux portes de l’usine
  • Mouvements sociaux
  • Composition - indignados et mouvement du 15M

Trajectoires IV - 2010-2013

  • Charivaris contre la vidéosurveillance
  • Hôtel-refuge
  • A sarà düra Voyage en Val Susa
    • Récit de voyageurs lost in translation…
    • La vallée qui résiste
  • Les points sur la police IV
  • Une brèche ouverte à Notre-Dame-des-Landes

S’organiser sans organisations

  • Extrait d’une lettre de G., ex-syndicaliste
  • Solidarités radicales en galère de logement
  • Une histoire du réseau Sans-Titre
  • Un coup à plusieurs bandes
  • Les assemblées du plateau de Millevaches
  • S’organiser dans les mouvements barcelonais
6 mai 2007 : 20 millions de blaireaux ont voté pour l’ordre et la sécurité. 20 millions de fachos, de vieillards qui veulent se faire une France à leur image : un pays où on meurt d’ennui, où on se tue au boulot, où on crève de trouille. Mais tout le monde n’est pas prêt à vivre dans la France d’après : on se regroupe, on se met à bouger, des manifs sauvages partent dans la plupart des grandes villes. Affrontements avec les flics à Lyon, Paris, Toulouse, Grenoble, Marseille. Ça crame dans les quartiers, des Sapins à Vaulx, à la Reynerie. Toute cette rage ne s’épuise pas, les affrontements reprennent lundi soir aux quatre coins de l’hexagone. À Rennes, un cortège parti du centre fait le tour des quartiers et ramène plusieurs milliers d’émeutiers. Le centre-ville est ravagé lors d’une panne d’électricité providentielle, les poubelles, les bagnoles de bourges flambent. Le cauchemar de Sarkozy : « S’il y avait une connexion entre les étudiants, les lycéens et les banlieues, tout serait possible. Y compris une explosion généralisée, et une fin de quinquennat épouvantable. » Ce mauvais rêve, il l’aura vécu dès son premier soir. Et il valait mieux marquer le coup tout de suite, les temps qui viennent s’annonçant difficiles pour nous. Sarko l’a répété tout au long de sa campagne ; ce qu’il dit, il va le faire : en finir avec le droit de grève, généraliser la précarité, contraindre les chômeurs à accepter le premier taf de merde venu, sous peine de se voir supprimer les allocations, ouvrir les facs sur les entreprises et les réserver aux élites. Ce qui nous attend, c’est le flicage généralisé (et dès la maternelle), la construction de nouvelles taules pour les mômes comme pour les grands, et le durcissement des peines : comme ça les chômeurs auront le choix entre se faire matons et devenir prisonniers. Et puis Sarko au pouvoir, c’est toujours plus d’impunité pour les flics, c’est le voisin qui n’hésitera pas à dénoncer, les petits chefs qui ne se sentiront plus. Sous ce régime il n’y a plus que deux positions tenables : la résistance hargneuse ou la collaboration. Rendre coup pour coup, s’organiser. Se sortir de la France d’après, c’est rendre des portions de territoire ingouvernables, et ça peut se tenter en manif. Manifs sauvages, sans service d’ordre, sans parcours déclaré aux flics et sans gentils organisateurs. Manifs offensives, ponctuées d’incendies, de barricades, et qui donnent l’occasion de tomber des vitrines, de se réapproprier collectivement un peu de marchandise, d’attaquer la police. Manifs joyeuses, où ça parle, où la bonne humeur circule, où des solidarités se nouent : de celles qui nous permettront de tenir 5 ans et plus. Car c’est ça l’enjeu : il va falloir durer, et d’abord faire face collectivement à la répression. Des caisses de solidarité se mettent en place pour payer les avocats, pour permettre aux camarades arrêtés de cantiner quand ils se prennent de la ferme. Ce sont des solidarités concrètes qui nous permettent d’assumer nos gestes de révolte. Il va falloir durer parce que de toute façon il n’y aura pas de sortie politique à cette crise : ce bâtard de Sarkozy et la clique qu’il représente ne lâcheront pas l’affaire et ne démissionneront pas comme on retire un article de loi quand la grogne devient trop forte. La seule victoire possible, c’est celle qu’on construira entre nous dans la lutte ; c’est ce qu’on inventera pour se construire une vie plus collective, hostile au contrôle et à l’exploitation. Ça veut dire s’organiser en groupes ou en bandes pour penser, voler, bouger ensemble. Ça veut dire s’organiser pour déserter et saboter l’économie, pour attaquer ou se défendre face à la police. Ça veut dire arracher des lieux (occupation et mise en commun de locaux vides, de facs et de lycées). Les cités, les halls d’immeubles, sont des lieux où on peut s’organiser en bandes. Reste à s’organiser entre bandes, à se constituer en force révolutionnaire. Diffuser l’insurrection en tous points du corps social et nous réapproprier ainsi une vie qui vaille la peine.

Matériaux pour habiter

Les puissances du monde sont inquiètes : “qu’a fait l’Étranger dans la maison pour qu’il puisse (...)

Serial sabotages

L’ennemi ne nous fait pas face, il nous entoure et nous traverse. Depuis, au moins, les (...)

Documents

Fugues mineures en ZAD majeure
Le parc Paul Mistral
résistance à la construction d’un stade, Grenoble
Chronologie

2007

Carnaval de la Plaine
Quand la coupe est pleine… Morceau d’entretien avec un organisateur historique (Marseille)

Constellations

le site du collectif mauvaise troupe
AGENDA
De nouvelles dates à venir bientôt.
CONSTELLATIONS

Borroka ! Désormais disponible en librairie


Cet abécédaire du Pays basque insoumis a été rédigé en vue du contre-sommet du G7 qui se tiendra en août 2019 à Biarritz. Il a été pensé comme une première rencontre avec un territoire et ses habitants. Car le Pays basque n’est ni la France au nord, ni l’Espagne au sud, ou du moins il n’est pas que l’Espagne ou la France. On s’aperçoit en l’arpentant qu’y palpite un monde autre, déroutant : le monde en interstices d’un peuple qui se bat pour l’indépendance de son territoire. Borroka, c’est la lutte, le combat, qui fait d’Euskadi une terre en partie étrangère à nos grilles d’analyse françaises. C’est de ce peuple insoumis et de sa culture dont il sera question dans cet ouvrage.
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